ZIMEYSAPARK : Un parking centralisé pour optimiser les surfaces de production

La société GDF Immobilier SA (Groupe GEDEFI) inaugure un parking centralisé de 630 places au cœur de la ZIMEYSA sur un terrain concédé en droit de superficie par la FTI. Ce parking permettra de libérer des surfaces destinées à la production. Il a pour but de favoriser la mutualisation d’infrastructures et de services pour les employées et les employés de la zone industrielle ainsi que de favoriser les alternatives à la voiture individuelle mono-occupant en offrant un service « garantie mobilité ».

Une approche collaborative

La zone industrielle de Meyrin Satigny (ZIMEYSA) accueille plus de 500 entreprises. Elle a connu un intense développement depuis une dizaine d’années. Cette évolution bénéfique à de nombreux égards, induit des difficultés d’accès à la zone (congestions) ainsi que des problèmes de stationnement (places de parc pour les employés).

Pour libérer du terrain destiné à des surfaces de production, la FTI a octroyé un droit de superficie à la société GDF Immobilier SA (Groupe GEDEFI), d’une surface de 7’000 m2 en vue de créer un parking centralisé. Son but est d’offrir plus de facilités de parcage pour moins de voitures appelées à circuler dans la zone, grâce à la promotion du co-voiturage et de l’autopartage.

La construction et l’exploitation d’un parking centralisé dont les places sont mutualisées, implique une approche novatrice qui permette de garantir une rentabilité financière au développeur, de respecter les contraintes légales et réglementaires en matière de mobilité et de proposer une solution flexible aux entreprises et usagers de la zone.

Cette opération répond aux principes vertueux de mutualisation des infrastructures, d’optimisation de la ressource foncière et de synergies inter-entreprises, conformément à la philosophie des écoParcs industriels.

A qui est destiné ce parking ?

Les entreprises du périmètre proche peuvent solliciter des lots de places de parking à destination de leurs employé-e-s. Pour cela elles doivent s’inscrire dans une démarche de remplacement de places sur leur propre parcelle au profit de surfaces de production supplémentaires. Autrement dit, une entreprise qui souhaite densifier son outil de production, afin d’utiliser son foncier de façon plus dense et optimale, au détriment des places de parking de ses employé-e-s, a droit à un lot équivalent de places dans le parking centralisé : des surfaces de terrain industriel libérées en échange de places de parking en silo. Le parking permet une meilleure utilisation du sol.

Pour les entreprises qui cherchent à s’installer dans le périmètre, il leur sera demandé de renoncer à construire des places de parking, en surface ou en sous-sol et d’acquérir – en location longue durée – des places de parking auprès de gestionnaire.

S’engager dans une logique de mobilité alternative

Pour être éligibles, les entreprises doivent s’engager dans une démarche de gestion de la mobilité de leurs employé-e-s et adhérer à l’association dédiée à la mobilité inter-entreprise. Les principes qui sous-tendent ces concepts sont que les différents modes de mobilité sont traités de façon égalitaire, afin d’encourager l’usage de la mobilité douce. Cela implique que les places de parking mises à disposition par l’entreprise sont payées par les automobilistes et non plus mise gratuitement ou à faible prix, à défaut, le montant équivalent à la location est versé aux personnes qui utilisent des modes alternatifs à la voiture individuelle mono-utilisateur sous forme de compensation ou de subvention. En clair, les automobilistes qui bénéficient d’une place de parking ne sont plus favorisés par la gratuité de celle-ci, et les personnes qui utilisent des moyens alternatifs sont récompensés. Bien entendu, des critères spécifiques liés à la nécessité d’usage ou à l’impossibilité de se passer de la voiture privée sont pris en compte.

Un usage souple et adaptable dans le temps

Pour permettre au développeur de rentabiliser ses investissements, un usage plus souple du parking est possible durant la période qui suit son ouverture et celle de l’exploitation visée, décrite ci-dessus. Durant cette période les places sont accessibles aux employé-e-s du périmètre proche sous certaines conditions de priorisation. Un règlement d’attribution de places de parking temporaire – de quelques heures à une année – est appliqué par le gestionnaire du parking. Au terme de cette période, estimée à 6 ans, les places à l’année ne seront offertes que dans la mesure ou les lots attribués à des entreprises ne couvrent pas la totalité des places du parking, à la façon de places tampon.

Un service d’urgence pour garantir votre mobilité

Tout l’intérêt d’un parking centralisé est de permettre d’offrir un service mobilité à la zone, visant même un service « garantie-mobilité ». Son but est d’offrir des alternatives fiables à l’usage de la voiture individuelle mono-utilisateur. En particulier par la gestion de navettes autogérés, de co-voiturage et d’autopartage. Mais également par le développement d’une plateforme internet doublée d’un service téléphonique d’urgence de 08h00 à 18h00 permettant de palier aux changements de moyens de transport de dernière minute.

L’état d’esprit prévalant à la mise en place de la démarche est de progressivement réduire le nombre de places de parking louées à une entreprise grâce au changement de comportement en matière de mobilité, en vue d’offrir à d’autres entreprises la possibilité d’avoir accès au service. La mise en pratique de ces services mobilité permettent une diminution des coûts indirects pour les entreprises notamment dus au stress et au retard des collaborateurs, de diminuer le stationnement sur le domaine public et ainsi fluidifier le trafic, en particulier la logistique entreprise et finalement de délester les parcelles de places de stationnement et ainsi les remplacer par la construction de surface de production.