L’engagement de la FTI en faveur du secteur secondaire s’étend à de nouvelles activités
La FTI industriels de Genève gère l’ensemble des périmètres industriels du canton. Acteur public, elle veille à proposer des surfaces à des prix compétitifs, aussi bien pour des artisans que des PME ou des groupes industriels. Mais la mission qui lui a été confiée par les autorités genevoises va bien au-delà. Comment ?
- En provoquant des synergies entre acteurs publics, développeurs immobiliers et entreprises, elle est au coeur de la mutation des activités industrielles à Genève.
- En pilotant la transition des ZI genevoises en écoParcs industriels, elle vise à concilier l’activité économique avec son environnement par une optimisation des infrastructures et des ressources, en proposant un cadre de vie de qualité.
- En accompagnant les entrepreneurs et en dessinant avec eux leur futur espace de production, elle facilite leur implantation et leur intégration dans un écosystème innovant.
A fin 2017, les zones industrielles genevoises accueillent 5’435 établissements dont 4400 exercent des activités industrielles et artisanales. Plus de 500 activités distinctes sont pratiquées dans ces périmètres produisant 16% du PIB cantonal.
En terme d’aménagement, la Fondation a accompagné des projets portant sur quelque 39’000 m2 de surfaces brutes de plancher et contribué à l’adoption de 2 nouveaux plans directeurs de zone industrielle ou d’activités mixtes – PDZIA (La Pallanterie-Sud et Mouille-Galand), ainsi qu’à la modification de la zone Bernex-Est, fixant les conditions d’aménagement de ces territoires urbains. L’adoption des nouveaux PDZIA engendre l’adaptation des équipements des zones de développement industriel : voiries (routes, dessertes), axes de mobilité douce, espaces publics ou réseaux d’eau et d’assainissement. Afin de gagner en efficacité, la FTI s’est dotée d’un Fonds d’équipement depuis le 1er janvier 2017, conformément à la Loi sur la Fondation pour les terrains industriels de Genève du 6 avril 2017 et à la convention d’objectifs signée en 2015 avec le canton.
La FTI a poursuivi le processus de création et de transformation de zones industrielles et artisanales (ZIA) en écoParcs industriels. Ce processus participatif regroupe l’ensemble des acteurs du développement industriel et économique – entreprises, canton, usagers et communes – et vise à créer les meilleures conditions possibles de coopération entre ceux-ci en vue de réinventer les espaces, d’encourager la collaboration entre les entreprises, de créer des synergies avec les utilisateurs afin de changer les modes de gouvernance. En dépassant l’approche foncière et l’aménagement, la FTI devient ainsi l’opérateur urbain public de référence pour animer et détecter les opportunités de collaboration entre les acteurs concernés, tout en menant une politique artisanale et industrielle orientée vers le développement durable du canton et du tissu industriel genevois.
Dans ce sens, elle a accompagné le développement de projets stratégiques portant sur la mutualisation des ressources, des services ou des infrastructures, tels que le projet de parking mutualisé à la ZIMEYSA (600 places mutualisées) et le concept énergétique territorial de l’écoParc du Bois-de-Bay – CET (53’353 m2 de toitures et parkings potentiellement disponibles pour l’installation d’un parc de production d’électricité solaire photovoltaïque mutualisé).
En outre, un outil de monitoring des écoParcs a été conçu. Cette plateforme centralisée comprend 112 indicateurs tangibles répartis selon quatre axes stratégiques. L’évolution de chaque écoParc dans son chemin vers la transition permet de suivre et d’orienter les actions mises en œuvre vers des résultats concrets et d’en mesurer l’efficacité en regard d’objectifs clairement définis. Développé en 2017, son déploiement débutera en 2018.
A fin 2017, le Conseil d’administration de la FTI a approuvé une nouvelle stratégie de développement immobilier. Elle définit les principes qui encadreront la création de surfaces industrielles dans les cinq prochaines années et réaffirme la mission de la Fondation : mettre à disposition de ses clients – à savoir les entreprises artisanales et industrielles – des surfaces leurs permettant d’exercer leur activité à Genève.
États financiers 2017
Ils présentent un bénéfice net de l’exercice de 18.3 millions de francs, dont 5.6 millions sont versés à l’État de Genève, conformément à la convention d’objectifs, signée en novembre 2015 avec le Conseil d’État. Ce chiffre comprend la dotation de CHF 2.5 millions au Fonds d’équipement précité (période 2017 à 2019 selon COB).
Le bilan est porté à 602.2 millions de francs. Les acquisitions 2017 ont été entièrement autofinancées. Au 31 décembre, la FTI respecte le ratio maximal d’endettement, tel que défini dans la convention d’objectifs.