Matériuum
Le projet Pop-uup vise à faciliter le réemploi des matériaux de construction à grande échelle en créant des ateliers de reconditionnement éphémères.
Description du projet
Le réemploi des matériaux de construction se déploie de plus en plus à l’échelle de lots architecturaux ou de grandes opérations immobilières.
Pour collecter et remettre en circulation les éléments architecturaux de seconde main, ce qui manque aujourd’hui sont des « zones de stockage tampon » située à proximité des chantiers pour un reconditionnement par des équipes d’intervention qualifiées.
Le projet Pop-uup proposé par l’association Matériuum – spécialisée dans la promotion du réemploi – propose justement d’encadrer la mise en place d’ateliers de reconditionnement éphémères (pour quelques mois) sur la base d’un lot d’éléments identifié (exemple vécu 300 WC + lavabo et robinetterie disponibles dans un hôtel).
Il s’agit de pouvoir saisir une fenêtre d’opportunité – au rythme de grands chantiers – grâce à des lieux temporairement disponibles en zone industrielle et artisanale
Pourquoi ce projet a-t-il été retenu par le DÉFI’25 ?
Le projet répond à un besoin concret du secteur du réemploi : disposer de lieux provisoires pour stocker et reconditionner des matériaux de seconde main. Simple, réactif et pertinent, il propose une solution immédiatement mobilisable, adaptée aux rythmes des chantiers et à la dynamique actuelle de transformation des zones industrielles.
Le Jury a particulièrement apprécié
Le jury a relevé la pertinence d’un projet en phase avec les mutations des zones industrielles.
Il répond à un frein majeur du réemploi : le manque d’espace de stockage et de reconditionnement.
Sa force réside dans la sobriété des moyens et son agilité. Dans un contexte genevois marqué par un foncier rare, l’intérêt est de valoriser des espaces provisoires disponibles, notamment au PAV, et d’en faire des leviers concrets pour le réemploi.
Raphaël Bach
porteur du projet
Morgane Bigonnet
porteuse du projet
« Le DÉFI’25 nous a permis de formaliser sur une feuille de papier une idée à laquelle nous réfléchissions depuis plusieurs années.
Nous espérons maintenant que la feuille de papier devienne une réalité sur le territoire genevois. »
Morgane Bigonnet, Raphaël Bach